La centrale électorale a validé les candidatures de cinq pour le scrutin des gouverneurs à venir, dans la province du Tanganyika. Parmi ces cinq figures, Sophie Kakudi et Nadine Katubwe veulent succéder à l'actuelle gouverneure Julie Ngungwa. Cette nouvelle renforce la confiance des mouvements féminins. C’est le cas de "l'Initiative des femmes pour le développement du Tanganyika", une organisation de la Société civile, qui estime que le combat mené par les femmes pour la gestion de la province est en train de porter ses fruits. Pour sa coordonnatrice, Aimée Muteni, l'homme ou la femme qui sera élu(e) gouverneur doit mettre en tête que diriger est un défi mais pas un prestige. Elle l'a fait savoir dans un entretien avec la presse locale mardi 26 mars 2024, à Kalemie, chef-lieu de la province du Tanganyika. "Nous encourageons les femmes candidates à aller de l'avant, nous soutenons leurs candidatures. Le président lui-même a dit qu'il va corriger les erreurs du passé. Je crois que les candidats vont aussi corriger les erreurs du passé. Surtout avec la situation que nous sommes en train de vivre actuellement. Ils doivent comprendre que diriger ce n'est pas un prestige, mais diriger c'est un défi. Vous voyez la situation du Tanganyika. Pas d'infrastructure, l'économie est par terre, le panier de la ménagère, il n'existe même plus ce panier-là. Donc, ce sont différents défis à relever. Nous avons vu une Assemblée provinciale fermée à cause des erreurs. En croyant qu'ils seront plus malins que ceux qui les ont envoyés, nous sommes finalement tombés dans le même panier", a déclaré Aimée Muteni. Elle fait également savoir que les autorités au niveau des Kinshasa doivent cesser toute imposition aux députés provinciaux qui doivent élire en toute liberté la personne qui va être capable d'amener la province vers le développement.