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« La scène politique est traversée par une crise du leadership » « La scène politique est traversée par une crise du leadership »

2023-01-30 17:07:21

Perdues entre ceux qui visent la présidentielle de 2027 mais restent en retrait, ceux qui sont sur le départ et ceux qui n’apparaissent pas comme des présidentiables, toutes les familles politiques sont à la recherche d’une incarnation et d’une ligne, analyse Solenn de Royer dans sa chronique. « Mais il est où Laurent Wauquiez ? » Devant Rachida Dati, qu’elle recevait jeudi 26 janvier sur France Inter, Léa Salamé s’interrogeait. « Je lui ai dit, là il faut y aller, il faut prendre position sur tous les sujets (…), se mouiller », a répondu l’ex-garde des sceaux, regrettant la discrétion du président Les Républicains (LR) de la région Auvergne-Rhône-Alpes, qui ne fait pourtant pas mystère de ses ambitions présidentielles. C’est une particularité du moment : prudents, attentistes, stratèges, plusieurs dirigeants, appelés à jouer un rôle central dans la recomposition politique à venir, ont plus ou moins déserté la scène nationale, attendant leur heure ou des jours meilleurs. Vous pouvez partager un article en cliquant sur les icônes de partage en haut à droite de celui-ci. La reproduction totale ou partielle d’un article, sans l’autorisation écrite et préalable du Monde, est strictement interdite. Pour plus d’informations, consultez nos conditions générales de vente. Pour toute demande d’autorisation, contactez droitsdauteur@lemonde.fr. En tant qu’abonné, vous pouvez offrir jusqu’à cinq articles par mois à l’un de vos proches grâce à la fonctionnalité « Offrir un article ». https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/01/30/les-leaders-fantomes-hantent-une-scene-politique-traversee-par-une-crise-du-leadership_6159805_3232.html Après avoir décidé de ne pas concourir à deux échéances majeures (présidentielle et présidence de LR, en avril et décembre 2022), Laurent Wauquiez reste absent du débat sur les retraites. Le 20 janvier, il a profité de ses vœux pour dévoiler sa position sur la réforme, à laquelle il ne s’oppose pas – au nom d’un « principe de responsabilité » –, tout en soulignant les lacunes du dispositif. Puis il est retourné au silence, laissant les deux patrons des groupes LR au Sénat et à l’Assemblée nationale, Bruno Retailleau et Olivier Marleix, et le tout nouveau président du parti, Eric Ciotti, conduire ce délicat dossier. Lui juge plus utile de « se nourrir », en rencontrant des experts et des Français « en immersion », tout en s’employant à réparer une image abîmée par l’échec de LR aux européennes de 2019 et la ligne droitière qu’il avait voulu imposer au parti, qu’il dirigeait alors.

Source d'information : Autres