Le mandat de la force de l’EAC en RDC est prorogé de trois sur décision des participants du 21ème sommet de cette structure. Devant prendre fin ce jeudi 01 juin 2023, le mandat des forces des Etats membres de la Communauté d'Afrique de l'Est (EAC) va se poursuivre jusqu’au 8 septembre 2023. C’est l’une des retombées du 21ème sommet de cet ensemble régional organisé à Bujumbura au Burundi. Deux chefs d’Etat ont pris part à ces assises. Il s’agit de William Ruto du Kenya et Evariste Ndayishimiye du Burundi, président en exercice de l’EAC. La RDC y a été représentée par son ministre d'Etat en charge de l'Intégration régionale, Antipas Mbusa Nyamwisi. En ce qui concerne le Rwanda, la Tanzanie, l'Ouganda, le Soudan du Sud, ils ont été respectivement représentés par son Premier ministre, son vice-président, un ministre d'Etat et deux ministres. Pendant trois jours, les participants ont évalué minutieusement la conduite des opérations militaires menées par la force régionale de l’EAC au Nord-Kivu. En ce qui concerne les chefs d'Etat-major des armées des Etats membres et leurs experts, ils ont examiné dimanche la situation actuelle sur le terrain. Alors que les ministres de la Défense se sont réunis sur la même question sécuritaire pour proposer de nouvelles orientations politiques à ce nouveau mandat de la force régionale. Puis est intervenue la prolongation de ce mandat par les délégations des Chefs des Etats membres qui l’ont avalisé. La présence des troupes de l’EAC à l’Est de la RDC est à la base d’une vive controverse dans les milieux congolais à cause notamment de leur inaction face aux rebelles du M 23 soutenues par l’Armée rwandaise. Le gouvernement a d’ailleurs décidé de les remplacer par les troupes de la SADC. De même que le commandant de ces forces de nationalité kenyane a été contraint à démissionner suite aux multiples critiques dont il a fait l’objet de la part tant des officiels que des Congolais de lambda.