info@Bomoko.media

+243 831337418


« Nous n’allons pas accepter que les élections soient un théâtre de chez nous » (Matata) « Nous n’allons pas accepter que les élections soient un théâtre de chez nous » (Matata)

2023-05-25 17:52:45

Ce jeudi 25 mai, à Kinshasa, les opposants ont été bloqués de faire leur sit-in devant le siège de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) consacré « zone neutre » par le gouvernement provincial. Les manifestants qui protestaient contre la « fraude électorale » ont été bloqués près de la BCDC. À cette occasion, Augustin Matata a affirmé que l’opposition n’acceptera pas que les élections soient « un théâtre de chez nous ». « Nous sommes là parce que nous sommes venus manifester contre un processus électoral chaotique », a déclaré l’ancien Premier ministre, Augustin Matata Ponyo soulignant que « les élections ne sont pas un théâtre, ni un folklore », mais « un processus inclusif, transparent et équitable et juste ». Le leader du LGD a ainsi fait remarquer que lorsqu’un processus ne remplit aucune de ces conditions, « il est tout à fait que nous puissions, au nom de la population, manifester ». « Nous sommes venus pour faire un sit-in. Si aujourd’hui le pouvoir à travers la police instrumentalisée à outrance n’est pas en mesure de nous laisser juste faire un sit-in, c’est que le pouvoir se reproche quelques choses. Si la CENI ne veut pas qu’on vienne faire un sit-in, c’est qu’elle se reproche quelques choses. Et nous, nous n’allons pas accepter que les élections soient un théâtre de chez nous », a-t-il dit. Dans la foulée, Delly Sesanga, un des leaders de l’opposition, a rappelé que « la CENI n’existe pas pour elle-même ». « Nous dénonçons un processus chaotique et ce pays n’appartient ni à la CENI, ni à Monsieur Tshisekedi et ses amis. Ce pays appartient aux Congolais et c’est aux Congolais de se réapproprier leur propre processus électoral », a souligné le président de l’Envol. L’opposition accuse la CENI et la famille politique du président Félix Tshisekedi de préparer une fraude électorale. Déterminés à obtenir des élections transparentes et inclusives, Martin Fayulu, Moïse Katumbi, Delly Sesanga et Augustin Matata ont exigé la requalification du processus électoral, à travers la mise en place d’une centrale électorale réellement indépendante et d’une Cour constitutionnelle neutre.

Source d'information : Autres