Crise de maïs : Lusaka contredit Kinshasa
Selon Le président zambien Hakainde Hichilema, il n'y a aucune preuve de l'implication congolaise dans la pénurie de maïs en RDC. Au lieu de cela, aucune main noire dans la rareté du maïs en RDC. Hichilema note qu'aucun paiement n'a été effectué par le circuit officielles. Jeudi 18 mai le président zambien, s’est exprimé devant la presse et des officiels de son pays au sujet de la crise de maïs au centre et au sud de la RDC, en attribuant la responsabilité de la pénurie de cette denrée au gouvernement congolais. M. Hakainde assuré qu'il n'y avait pas de demandes officielles de farine de maïs. Il a ajouté que la demande a été faite par le Congo (Kinshasa) et que les deux gouvernements se sont maintenant mis d'accord sur les prix et les méthodes bancaires de paiement. C'est la vérité que nous avons comprise ; il n'y a pas eu d'intervention dans l'obstruction du dossier de la farine de maïs. Par ailleurs, le ministre de l'Economie de l'Etat congolais a commis une erreur dans le processus, comme l'a relevé le haut responsable zambien : « Même le dossier des pays voisins qui sont venus acheter directement du maïs n'est pas valide. Ils devraient formuler leur demande comme une augmentation en quantité. Ensuite, nous pourrons évaluer nos agriculteurs et leurs besoins... », a-t-il précisé. L'Etat congolais ne se soucie de rien à la frontière. Selon Hakainde, le ministre du commerce de son pays et celui du Congo sont parvenus à un accord pour que la frontière soit ouverte 24 heures sur 24. Cependant, il semble y avoir un problème car la frontière congolaise n'est opérationnelle que cinq heures par jour. "Je ne suis pas libre d'approcher et de confronter physiquement des individus. Au lieu de cela, je dois persister à utiliser des moyens diplomatiques. Les chauffeurs conduisant les camions ne sont pas des ressortissants zambiens, mais plutôt des individus d'Afrique du Sud et du Zimbabwe. Il est impératif que nous démontrions à nos pays voisins les inconvénients mutuels d'une frontière fermée. J'avais initialement proposé l'idée d'une frontière ouverte, et maintenant je déplore la situation actuelle. En résumé, bien qu'il y ait eu des problèmes avec le Congo à plusieurs reprises, il est important de noter que la racine des problèmes se situe souvent en dehors de nos propres frontières, et nous nous efforçons donc de maintenir des relations positives.
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